La Kenya Revenue Authority (KRA) affirme qu’une nouvelle loi au Kenya vise à taxer les bénéfices des marchands de crypto-monnaies. Le 21 novembre, une mesure visant à réglementer et à taxer les transactions en crypto-monnaies au Kenya a été soumise au Parlement kényan.
La Kenya Revenue Authority (KRA), l’agence de collecte des recettes de l’État, sera chargée de collecter les taxes auprès des quelque 4 millions de marchands de crypto-monnaies du Kenya si la loi est promulguée.
La réglementation proposée vise à prélever une taxe sur les échanges de crypto-monnaies et les portefeuilles numériques qui fonctionnerait de manière similaire à une taxe indirecte sur les transactions bancaires.
Plus de 4 millions de Kényans seront autorisés à posséder des crypto-monnaies si les législateurs approuvent les modifications apportées à la législation régissant et taxant le commerce des devises numériques, qui connaît une croissance rapide.
Les banques kenyanes déduisent 20 % de la taxe d’accise sur les crypto-monnaies
Le projet de loi portant modification de la loi sur les marchés de capitaux obligerait les banques kényanes à ajouter un prélèvement de 20 % à tous les frais et charges liés au commerce des crypto-monnaies.
Si la loi est approuvée, les Kényans seraient également tenus de verser les bénéfices de l’État à la KRA afin d’augmenter le prix du marché de leur crypto-monnaie lorsqu’ils la vendent ou l’utilisent pour des échanges.
Les Kenyans qui possèdent leur propre entreprise peuvent être amenés à payer un impôt sur le revenu sur leurs bénéfices. En réaction à la nouvelle mesure, le député A. Kirwa a déclaré que l’impôt sur le revenu est pertinent.
Nouvelles lois
Le Kenya aurait accepté les crypto-monnaies et renforcé sa réglementation du commerce des devises numériques pour la première fois, selon Business Daily. Cette mesure oblige les négociants en crypto-monnaies à fournir certaines informations aux autorités de régulation des marchés des États à des fins fiscales.
En outre, il faut informer le gouvernement du type de monnaie électronique qu’on négocie ainsi que des dates auxquelles on a effectué ses achats et ses ventes.
Toute personne détenant ou négociant de la monnaie électronique doit fournir aux autorités fiscales la somme des rendements des transactions, le montant des coûts associés et le montant des bénéfices ou pertes sur la monnaie numérique, comme indiqué dans le projet de loi.